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Eh oui, c’est la période des déclarations d’impôts ! Quel choix allez-vous faire ? Abattement automatique ou déduction des frais réels ? Voici quelques points pour vous aider à y voir plus clair.

Faire la différence entre abattement et déduction des frais réels

En fiscalité, il y a une règle de base : tout contribuable peut déduire de son revenu imposable les frais liés à l’exercice de sa profession. La loi prévoit deux options : soit un abattement automatique de 10 % sur le revenu imposable, soit la déduction des frais dits réels. C’est-à-dire choisir de déduire de son revenu imposable l’ensemble de ses frais professionnels à la valeur réelle. Ce choix est pris en général quand la déduction à la hauteur de 10 % de suffit pas.

Attention, l’option de déduction de frais réels demande de tenir une comptabilité et de conserver obligatoirement tous les titres justificatifs (tickets de transport, tickets de péage, tickets de parking, factures vêtements de travail…), hormis les frais de repas et de voiture qui peuvent être évalués de manière forfaitaire. 

Il y a 5 catégories de dépenses professionnelles :

- La documentation

- Les frais de formation (lorqu’elle est prise en charge par l’employé)

- Les cotisations syndicales

- Les vêtements de travail obligatoires

- La nourriture

 - Le transport.

Précisions sur les frais repas 

Pour les frais de repas, en général un déjeuner pris à l’extérieur est plus coûteux qu’un repas pris à la maison. Ces dépenses étant la conséquence de l'activité professionnelle, elles sont déductibles. Toutefois, ces dépenses doivent être justifiées de par, l’absence de cantine et/ou une distance importante entre le domicile et le lieu de travail du salarié. Comme mentionné précédemment, il faut garder tous les justificatifs des dépenses tels que les additions de restaurant. Si cela n'est pas le cas, pas de panique, Les textes prévoient un forfait. La valeur d'un repas pris à domicile est déterminée à 4,65 euros en 2016. Sans preuves, les frais supplémentaires établis sont évalués à 4,65 euros par repas. 

Focus sur les frais de déplacements 

Lorsque le trajet domicile-lieu de travail est effectué en transports en commun, les frais peuvent être déduis avec les justificatifs de l'abonnement et/ou des billets.

Si le contribuable utilise sa voiture personnelle pour des raisons professionnelles, c'est-à-dire pour aller sur son lieu de travail, aller voir un client ou un fournisseur, il a le droit de déduire l'ensemble des frais liés au véhicule noatmment: le carburant, l'assurance, l'amortissement du véhicule, les réparations, les achats de protections et casques pour les cyclomoteurs... Il y a la possibilité également de déclarer les déplacements réalisés en voiture de fontion.

Naturellement, ces frais ne sont pas déductibles à 100 % mais seulement une partie correspondant à l'usage professionnel du véhicule calculé en fonction du kilométrage réalisé entre le lieu de travail et le domicile du salarié et/ou les trajets liés à la profession selon le barème kilométrique.

L'administration fiscale fixe une distance maximale de 40 kilomètres sauf dans certains cas comme une mutation ou l'obligation de déménager pour suivre le/la conjoint(e).

Alors, pour quelle solution allez-vous opter ? A votre fiche d'impôts !

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