Communiqué de presse,
actualité et interview...

bsoco: Vous vous présentez comme architecte en pédagogie pourquoi ce titre ?

Olivier Poletti: Tout simplement car cela correspond exactement à mon métier.

Vous trouverez ci-dessous la définition d’architecte : « Celui qui exerce, en qualité de maître, l'art de bâtir, traçant les plans et surveillant l'exécution des constructions ».

Mon métier est de bâtir des formations, en tracer les plans, le « Storyboarding », puis faire réaliser les différentes capsules de formation et enfin veiller à leur juste imbrication tout en surveillant l’exécution des différentes capsules de formation.

bsoco: Comment définir la société Beaureg’Arts?

Olivier Poletti:  Beaureg’Arts est une entreprise générale de pédagogie, une entreprise où collaborent, architectes en pédagogie,  concepteurs intégrateurs multimédias, infographistes, tuteurs et formateurs.

Notre équipe peut s’appuyer sur une expertise enviable de près de 20 ans dans la pédagogie digitale. Notre écoute des besoins et les analyses de notre département R&D nous ont permis de mettre en place plusieurs approches novatrices.

bsoco: Vous parlez d’approches novatrices, pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Olivier Poletti : Oui, regardons par exemple deux de nos briques actuelles :

- La captation de savoir l’évolution démographique et les changements technologiques génèrent de plus en plus de problèmes d’érosion du savoir au sein des entreprises. Aussi nous avons développé et expérimenté un concept complet de captation de savoir grâce à nos outils spécifiques. Nous sommes à même d’assister toute organisation dans l’identification de leurs savoirs clés et ressources sensibles. Puis nous déployons le dispositif de captation à proprement parler,  permettant d’encapsuler par la vidéo notamment toutes ces valeurs bloquant ainsi l’érosion.

- Le E-Learning advertising. Quel réalisateur de cinéma, quelle société de jeux vidéos pourrait aujourd’hui se passer des retombées économiques liées à la présence de produits justement placés au sein de leurs écrans ? Aucun bien évidemment.

Cependant, dans l’environnement du Digital Learning et malgré la proximité immédiate avec ces domaines d’activité, cette pratique est encore balbutiante voir taboue, comme si parler d’argent allait réduire la capacité d’apprentissage des apprenants.

Nous officions comme régie publicitaire en e-Learning advertising, négocions pour nos clients les placements de produits au meilleur prix, ce qui leur permet des économies substantielles dans les frais de réalisation.

Nous sommes aujourd’hui la seule société spécialisée à proposer ce service dans l’environnement francophone.

Nous réalisons cela tant pour des modules produits par notre propre société que pour des modules produits par d’autres entreprises de digital Learning.

bsoco: Et durant l’année à venir ?

Olivier Poletti : - Le Micro Learning

En parfaite adéquation avec son époque, le micro Learning permet d’apporter le savoir en entreprise tout en la réconciliant avec le temps qui passe.

En effet, il est particulièrement aisé à partir de séquences de micro Learning, de composer une architecture des plus complexes, se jouant de manière magistrale des contraintes temporelles, permettant aussi bien une acquisition en réponse immédiate aux besoins qu’une structuration plus complexe de formation réalisée par une juste succession des micros Learning.

Dans cette réhabilitation du temps permise par le micro Learning, il est une tendance actuelle particulièrement intéressante qui joue sur l’importance de l’instant présent, un peu à la manière du Sage qui diffuse le savoir dans les civilisations orales et dont l’écoute prime sur toute autre activité.

Des modules de micro Learning éphémères permettent cela et démultiplient fortement l’attention accordée.

C’est actuellement essentiellement via des plateformes de type « Snapchat » que l’on retrouve ce genre d’approche. Cependant plusieurs acteurs majeurs du digital Learning travaillent actuellement dans cet axe, qui j’en suis convaincu, constitueront une part du digital Learning mixte de demain.

- L’U.G.C. (User Generated Content)

Cette approche amène des solutions intéressantes pour permettre la « massification » des contenus de digital Learning, « massification » indispensable à la réelle implantation de réflexes de social Learning.

Cependant il serait illusoire de penser que c’est la panacée, en effet un travail important est à réaliser avec les futurs auteurs en amont de leur action si l’on veut éviter les dérives.

De plus, si l’on trouve aujourd’hui sur le marché d’excellents outils permettant à tout un chacun ou presque de devenir auteur de contenu, il n’en est pas du tout de même en ce qui concerne par après la diffusion de ces contenus.

De nouveaux modèles d’exploitation des LMS ou de nouveaux modes de diffusion doivent venir soutenir cette tendance si l’on veut éviter un mort dans l’œuf.

Néanmoins, à en croire les experts du marché, cela va arriver rapidement :

Selon Gartner, «En 2018, plus de 80 pour cent des organisations vont tirer parti du contenu généré par les utilisateurs en tant que partie de leur stratégie d'apprentissage d'entreprise. »*

Cette réalité n’est possible qu’à la condition sine qua non d’une évolution majeure des outils actuels ou de l’apparition de nouveaux outils de diffusion plus agile.

A suivre donc.

* (Source: Prédit 2016: HCMApplications Transformer pour soutenir l'émergence en milieu de travail numérique par Ron Hanscome, Jeff Freyermuth, Yvette Cameron et Helen Poitevin.)

bsoco: Le mot de la fin ?

Olivier Poletti : Je ferai bien volontiers mienne la citation de Jacques Salomé. 

 “ Il ne suffit pas d'engranger les récoltes du savoir, du savoir-faire, ni de vendanger les fruits du savoir-être et du savoir-devenir, encore faut il accepter de les offrir pour s'agrandir ensemble.”

Convaincu que je suis que le digital Learning peut et doit nous y aider.

bsoco : Merci pour vos réponses.

www.beaureg-arts.ch