Communiqué de presse,
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bsoco : Comment décririez-vous la philosophie de Speexx ? Qu’est-ce qui vous différencie d’entreprises concurrentes ?

Johan Michel : Speexx propose aux grandes organisations un cadre cohérent et les outils nécessaires afin de former leurs collaborateurs aux langues étrangères. Nous portons une attention particulière à l'articulation entre le facteur humain et le facteur technologique, particulièrement important dans les formations longue durée comme les langues.

Pour Speexx, les formations doivent être avant tout efficaces, c'est à dire que les apprenants tout comme les Responsables de Formation ne doivent pas voir l'outil elearning comme une barrière entre eux et l'apprentissage. Nous nous efforçons d'accompagner les équipes formation de nos clients ainsi que les apprenants.

Tout d'abord, en proposant un outil de formation digitale simple à mettre en oeuvre afin d’apporter la flexibilité du digital à toutes les modalités de formation : autoformation, classes virtuelles, téléphone et même présentiel. Par exemple nous organisons des workshops présentiels pour Generali, auxquels les apprenants peuvent s'inscrire en ligne librement dans des sessions au choix. Même principe pour nos classes virtuelles avec formateur, et l'apprenant peut trouver des sessions sur tous les fuseaux horaires, annuler et récupérer son crédit de sessions, etc.

Nous accompagnons aussi les équipes RH de nos clients sur la définition et la conduite de leurs projets de formation en langues, grâce à notre expertise de longue date de la formation ouverte et à distance. Accompagnement du changement, Ciblage, organisation du projet, motivation, technique sont autant d'aspects sur lesquels nous sommes de vrais partenaires pour nos clients.

bsoco : Le marché français est-il différent du reste du monde ? Ses exigences sont-elles différentes ?

Johan Michel : Le marché français est un marché assez mûr en ce qui concerne la formation professionnelle, en raison des obligations légales assez anciennes. Les entreprises ont donc assez bien intégré la logique des actions de formation. En revanche, la différence entre le marché français et d’autres pays se situe sur l’appréhension du digital : en France nous sommes encore dans une phase de transition pour beaucoup d’entreprises, qui cherchent comment utiliser les technologies du web dans leurs programmes de formation et s’interrogent beaucoup sur la façon dont elles sont reçues par les apprenants. Notre rôle en tant que fournisseur n’est donc pas seulement de leur proposer une solution efficace, mais d’accompagner les entreprises pas à pas dans cette transition, qu’elle soit en phase de démarrage ou déjà bien avancée. Le cadre légal est aussi très différent : le rôle des opcas amène à une appréhension différente de la relation client, puisque que s’insèrent aussi ces partenaires dans le paysage général.

bsoco :  Quelles notions issues de la formation traditionnelle peut-on appliquer au e-learning ?

Johan Michel : On a pu croire que le passage au e-learning allait tout bouleverser dans la manière de former. Avec l’expérience, nous avons pu constater que les outils digitaux apportent une grande flexibilité et une plus grande simplicité d’accès aux formations, mais qu’une bonne partie des ressorts motivationnels des apprenants sont les mêmes que pour le présentiel. Dans tous les cas, il faut être très attentifs à l’accompagnement des stagiaires par des coaches, des formateurs et de leur relation. C’est cet accompagnement, ainsi que la bonne intégration du parcours de formation dans la vie de l’entreprise – par la prise en compte des périodes de surplus d’activité ou de vacances – qui permet d’obtenir des résultats sur une formation longue, et ce quel que soit la modalité pédagogique : elearning, présentiel ou, dans le cas de Speexx, Blended Learning.

bsoco :  Quels sont vos projets de développement à court terme au niveau national et international ?

Johan Michel : Nous venons d’ouvrir un bureau à New York afin de mieux appréhender le marché nord-américain avec nos partenaires. Nous sommes également engagés dans une démarche d’amélioration constante de nos outils digitaux, d’ergonomie, d’outils de reporting afin de faire économiser du temps et de l’argent aux services RH.  L’époque des « versions » de logiciels est terminée, la souplesse des technologies actuelles permet d’être beaucoup plus agiles. Nous travaillons aussi énormément sur des applications mobiles : nous avons sorti une première app de travail de la prononciation en 2015 et nous essayons maintenant de voir plus loin pour anticiper sur les usages des utilisateurs.

bsoco: Merci pour vos réponses.

www.speexx.com