Communiqué de presse,
actualité et interview...
Interview (e-learning): Pascal Balancier est expert edtech à l'Agence du Numérique
bsoco: Quelle est votre objectif de carrière ?
Pascal Balancier: Mon objectif est de contribuer à améliorer les processus d’apprentissage qui restent, dans la culture francophone, désespérément transmissifs, frontaux, orientés contenu. Tout l’intérêt des dispositifs numériques, qui médiatisent les processus et les contenus, c’est d’être porteur d’un potentiel pédagogique à la fois plus individuel et plus participatif. « On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres » (Philippe Carré). D’une part, le numérique réactualise les pédagogies actives et l’apprentissage expérientiel et, d’autre part, il décuple les possibilités de communication, de partage et de collaboration. On apprend en faisant, par le vécu, mais également par l’échange, le dialogue, la collaboration, la co-construction…
Mon rôle régional de promotion des usages TICE / e-learning me permet de porter ce message, auprès des enseignants, des formateurs, des entreprises, des écoles, etc.
bsoco: Quels sont vos projets récents?
Pascal Balancier: Je copilote les mesures éducation et formation de la stratégie numérique wallonne (DigitalWallonia.be). A ce titre, je travail pour le projet EcoleNumerique.be, mais également sur la promotion de l’offre de formation TIC, TICE, en ligne, au travers de différentes marques. Dernièrement j’ai collaboré au développement de Nowatera.be, un serious game sur la biodiversité développé par Natagora et Belle productions à destination des élèves de l’enseignement secondaire. J’organise également divers événements stimulants.
Le dernier EdTech Forum a permis de mettre en avant des solutions pragmatiques pour accélérer la transition numérique des écoles (https://www.digitalwallonia.be/edtechforum4/) et la Kiss Your Teacher Game Jam a amené des résultats inespérés et l’expérience sera renouvelée en 2016 (https://www.digitalwallonia.be/kiss-your-teacher-game-jam/). Je prépare également une semaine du code (WallCode) qui s’adossera à Hour Of Code, en attendant que les sciences informatiques n’entrent dans les programmes de cours car elles font aujourd’hui partie de la culture scientifique générale.
Le dernier EdTech Forum a permis de mettre en avant des solutions pragmatiques pour accélérer la transition numérique des écoles (https://www.digitalwallonia.be/edtechforum4/) et la Kiss Your Teacher Game Jam a amené des résultats inespérés et l’expérience sera renouvelée en 2016 (https://www.digitalwallonia.be/kiss-your-teacher-game-jam/). Je prépare également une semaine du code (WallCode) qui s’adossera à Hour Of Code, en attendant que les sciences informatiques n’entrent dans les programmes de cours car elles font aujourd’hui partie de la culture scientifique générale.
bsoco: Qu'est-ce qui vous distingue des autres consultants e-Learning?
Pascal Balancier: Je n’ai rien à vendre ;-) Je travaille pour un organisme d’intérêt public wallon (Belgique francophone) et ma mission de conseil et de promotion n’est pas commerciale, ce qui m’autorise une grande liberté et une certaine impartialité / neutralité dans mes choix et recommandations.
bsoco: Quelles sont actuellement, selon vous, les principales tendances à venir en e-learning?
Pascal Balancier: Je ne sais pas encore quelle forme cela va prendre dans l’éducation, mais le big data et les objets connectés constituent des tendances lourdes. Il y a quelques expérimentations, quelques grandes déclarations d’intention aussi, donc cela reste encore un peu flou pour moi, mais on va y passer.
Il y a aussi la dimension de genre et, force est de constater, que les stéréotypes ont la dent dure car trop peu de femmes s’intéressent aux métiers du numérique alors qu’ils sont très variés. De même les actions de promotion du « codage » émergent un peu partout en ce moment (Hour Of Code, Coder dojo, etc.). Il n’est en effet plus possible de « vivre, travailler et s’épanouir » dans des sociétés où les technologies sont omniprésentes sans comprendre comment fonctionne les objets qui nous entourent, c’est-à-dire sans comprendre la logique algorithmique !
Il y a aussi la dimension de genre et, force est de constater, que les stéréotypes ont la dent dure car trop peu de femmes s’intéressent aux métiers du numérique alors qu’ils sont très variés. De même les actions de promotion du « codage » émergent un peu partout en ce moment (Hour Of Code, Coder dojo, etc.). Il n’est en effet plus possible de « vivre, travailler et s’épanouir » dans des sociétés où les technologies sont omniprésentes sans comprendre comment fonctionne les objets qui nous entourent, c’est-à-dire sans comprendre la logique algorithmique !
bsoco: Merci pour vos réponses.