Comparez les logiciels
Informez-vous

Communiqué de presse,
actualité et interview...

<< Retour Voir les autres interviews >>

 

Interview : Cyril MINON, Consultant Expert SIRH

bsoco: Présentez-nous le rôle du consultant SIRH ?

Cyril MINON: Effectivement, en dehors du milieu concerné, peu de gens connaissent ce métier. Combien de fois n’ai-je pas entendu : « SI comment ? » : SIRH comme Système d’Information des Ressources Humaines ! Ah oui..

En fait, la fonction SIRH est en constante évolution et c’est un métier à multiples facettes. Selon que vous travaillez en SSII ou en Cabinet de Conseils, votre rôle et vos missions ne seront pas les mêmes.

Pour ma part, je dirais que mon rôle est celui d’un « facilitateur ». En tant que Consultant, je suis tenu d’apporter une vision extérieure et une expertise basée sur des compétences pointues dans mon domaine. Lequel me direz-vous ?

En fait, tout ce qui est lié à la gestion et l’informatisation de la paie et des ressources humaines en entreprise. La couverture fonctionnelle est très large : du calcul de bulletins de paie à la gestion de la formation des salariés, en passant par la gestion des temps, la gestion des compétences, le suivi des entretiens annuels, le portail de demande de congés, …etc.

 

Mon rôle sera donc d’accompagner une entreprise dans son projet sur une ou plusieurs étapes : cadrage, rédaction de cahier des charges, aide au choix du prestataire, mise en œuvre et implémentation de la solution, plans de tests, formation des utilisateurs, rédaction de documentation, …etc.

On distingue habituellement dans ce métier 2 grands domaines : l’AMOA (Assistance à Maîtrise d’Ouvrage) pour la phase amont du projet et l’AMOE pour la Maîtrise d’Œuvre.

bsoco: Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

 

Cyril MINON: Ce qui me plait, c’est d’être un « accompagnateur », un assistant, d’être non pas en face mais à côté de mon Client. J’apprécie beaucoup la double compétence que requiert ce métier : relationnelle et technique. Le relationnel est primordial, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la technique seule ne suffit pas !

Faire la traduction entre l’utilisateur et l’informaticien technique, c’est aussi quelque chose qui me plaît énormément. Posséder et maîtriser ce double langage est très enrichissant.

bsoco:  Quelle est votre typologie de Client ?

 

Cyril MINON: La notion de SIRH en tant que telle suppose déjà une taille assez importante. Je travaille plutôt pour des ETI et grands comptes. Mais le marché évolue et les PME prennent de plus en plus conscience de l’importance d’un système d’information fiable et partagé.

Malheureusement, il existe encore une fracture RH entre les grandes entreprises et les PME. Elles n’ont pas forcément la taille ni les budgets nécessaires. Mon objectif est justement de leur offrir une prestation adaptée afin qu’elle puisse bénéficier de cette expérience.

bsoco: Quels sont d’après vous les facteurs clés de succès d’un projet RH ?

 

Cyril MINON: C’est une question très importante.. les facteurs clés existent bien évidemment : implication des intervenants, adhésion des utilisateurs, volonté claire de la direction, adéquation de la solution aux véritables besoins. Mais parler de projet RH en général est beaucoup trop vague.

Changer son système de paie ou mettre à disposition des managers un portail de gestion des entretiens annuels : la fourchette est large. Les budgets sont importants, les acteurs souvent occupés par leur quotidien et il est déconseillé de tout déployer en même temps. Ce sont des projets de longue haleine qui se traitent dans la durée.

Le facteur clé que je retiens : préparer, écrire et communiquer ! Trop de projets dérivent à coup de mails, de décisions mal éclairées, d’un manque de préparation et de communication en interne. Le temps, voilà ce qu’il faut investir en premier dans un projet RH….

bsoco: Vous êtes installé en Province,  est-ce un handicap ?

 

Cyril MINON: Absolument pas, c’est un choix de vie que j’assume totalement.

J’ai travaillé sur Paris, puis Lyon et depuis 2014, je suis installé à Valence, sur l’axe TGV Paris-Marseille. Je préfère de loin gérer des déplacements ponctuels. Les outils ont tellement évolué qu’aujourd’hui on peut très facilement communiquer et organiser son travail à distance.

Dans le même temps, cela me permet de développer un réseau « Sud-est », et de m’adresser aux PME de ma région en leur offrant un service de proximité.

bsoco: Merci pour vos réponses.

 

\
https://www.linkedin.com/in/cminon