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La transformation numérique des entreprises : vers une accélération de l’efficacité ?

Les grands acteurs ERP parlent d´une vraie accélération de l´efficacité dans les PME avec la digitalisation numérique. Quel est votre point de vue ? 

Hélène Forge, Epicor : « Digital », « numérique », «collaboratif » sont autant de termes à la mode qui correspondent à des mutations bien réelles au sein des PMEs. Pour exploiter à bien l’explosion des nouvelles technologies et en faire des vecteurs de croissance et d’efficacité il est cependant essentiel de mettre en place des solutions et des outils adéquats.  Tout éditeur d’ERP de nouvelle génération comme Epicor doit proposer des solutions qui, non seulement, répondent aux nouvelles exigences de la révolution numérique mais permettent de l’optimiser. En intégrant des nouvelles technologies telles que la mobilité, les réseaux sociaux et les fonctionnalités d’analyse, Epicor ERP favorise l’ouverture, la rationalisation des processus et la prise de décision rapide au sein des PMEs. Alors la révolution numérique peut-elle garantir croissance et efficacité pour les entreprises? Oui mais avec les bonnes solutions en place.

Jérémy Jeanjean, IFS France : La transformation numérique n’est pas seulement une tendance technologique. Elle doit être au cœur des stratégies des entreprises dans tous les secteurs. Elle leur permet d’être plus agiles et d’augmenter l’efficacité opérationnelle, d’élargir ou modifier les modèles, d’améliorer l’expérience client et d’introduire de nouveaux produits ou services.
L’ERP, adapté aux problématiques métiers sectorielles, devient ainsi un élément moteur de la digitalisation des PME.

Guillaume Jacques, EBP : La digitalisation du numérique des entreprises est au cœur de nos préoccupations. Elle est le vecteur d’une mutation des usages et améliore considérablement l’efficacité des PME. Les évolutions légales et règlementaires les poussent à adopter des nouveaux comportements. Plusieurs domaines sont directement impactés notamment à travers la dématérialisation : la compta avec la généralisation de télédéclaration de TVA depuis fin 2014, la paye à travers la dématérialisation du bulletin et la DSN en cours de mise en place, la facture électronique qui deviendra progressivement obligatoire, etc. Cette tendance au zéro papier permet d’automatiser les flux et finalement de gagner du temps. Elle permet également un meilleur suivi, par exemple à travers un portail centralisant l’avancement des différentes déclarations. La traçabilité, la sécurisation des données, la réduction des coûts, la mobilité, le travail sur un logiciel toujours à jour grâce au SaaS : dans cet environnement l’orientation opérationnelle des PME ne peut être qu’efficiente !

Comment pourrait-on catégoriser les comportements des entreprises face à cette transformation numérique de leur ERP ?  

Hélène Forge, Epicor :  Aujourd’hui les entreprises ne peuvent plus ignorer la part essentielle que jouent les technologies de l’information dans leur stratégie globale – elles ont transformé les modes d’intéraction en interne mais aussi en externe avec les fournisseurs et les clients.  Il s’agit de pouvoir relever les défis de la révolution numérique et de mettre en place une infrastructure informatique adaptée – adaptée aux exigences d’une nouvelle génération d’employés, adaptée aux nouveaux rythmes de production, adaptée à cette nouvelle flexibilité et mobilité qui s’imposent. En pratique, il y a encore un décalage entre la conscience de cette nouvelle donne numérique et les mesures prises pour bien s’y adapter. Notre dernière étude sur la question montrait que près de 80 % des dirigeants d’entreprise interrogés avaient engagé ou allaient engager des investissements dans une infrastructure informatique intégrée. Même s’il faut prendre en compte les différences structurelles et fonctionnelles de chaque secteur d’activité, il est indéniable que de plus en plus d’entreprises réalisent ou vont réaliser qu’un ERP de nouvelle génération est un « must-have » si elles souhaitent continuer à être profitable à l’ère digitale.

Jérémy Jeanjean, IFS France : Les entreprises ont pleinement conscience des enjeux de la transformation numériques. Pourtant, finalement, une majorité d’entre elle ne s’y est pas encore préparée. En effet, dans une étude que nous avons récemment réalisée auprès de 500 décideurs en entreprises 86% des répondants considèrent que la transformation numérique aura un rôle clé sur leur marché dans les cinq prochaines années mais 76% d’entre eux ont besoin d’être davantage informés sur ce sujet. De nombreuses entreprises ne sont pas très avancées dans leur projet de transformation numérique. D’ailleurs, 40% d’entre elles n’ont pas encore défini de stratégie.

Notre étude révèle également la difficile identification en interne du responsable de la conduite d’une transformation numérique. Lorsque l’on a demandé aux répondants qui devraient conduire la stratégie de transformation numérique au sein de leur entreprise, 40 % d’entre eux estiment que c’est aux DSI, 39% aux PDG et 35% aux DAF que cela revient. A contrario, les Directeurs Technique et Directeurs Marketing ne sont pas considérés comme influents dans ce domaine avec respectivement 20% et 6% de réponses favorables.

En outre, il apparait que certaines technologies disruptives sont prioritaires dans la transformation numérique avec en tête l’internet des objets et le cloud computing puis viennent l’intelligence artificielle, le machine learning et les wearable technologies (objets connectés portables ou mettables), l’impression 3D ainsi que les drones.

Guillaume Jacques, EBP : Tous les entrepreneurs ne sont pas égaux face à la transformation numérique. Question de volonté, de capacité financière ou humaine, d’environnement technique ou géographique, la conversion opère dans un écosystème complexe. Notre travail consiste à beaucoup de pédagogie pour les entreprises que l’on pourrait classifier de perplexes ou de réticentes. Nous profitons des éclaireurs pour passer des messages sur l’importance des nouvelles technologies. En parallèle nous faisons face aux réfractaires qui ont pu avoir une mauvaise expérience ou qui n’accordent que très peu d’importance à ces sujets. Heureusement que ces derniers occupent une moindre place face aux motivés, que nous évaluons à près d’une entreprise sur trois.