Quel regard portez-vous sur la révolution « digitale » de la formation ? Les pratiques sont-elles en train d’évoluer ?
Bien sûr il reste encore du chemin à parcourir, mais c’est vrai que les pratiques digitales en matière de formation ont largement évolué ces dernières années. L’essor du e-learning dans les entreprises, dont les responsables RH et les responsables formation ont progressivement pris conscience du rôle qu’il devait jouer dans leurs structures, a été la première étape visible de ce phénomène. Le développement du e-learning a permis de faire évoluer simultanément les mentalités, les outils et les pratiques. Et, ce faisant, il a stimulé l’émergence d’une seconde phase, l’ère du Digital Learning, dans laquelle nous entrons aujourd’hui. Ainsi, nos clients ne se posent plus vraiment la question de savoir s’ils doivent ou non faire du e-learning, ou comment ils peuvent en faire. Non, ils cherchent maintenant à trouver comment optimiser l’exploitation du numérique dans leurs formations et dans leur système de gestion pour rendre leur structure plus agile et plus performante. Et ils ont raison, car le Digital Learning peut leur permettre d’exploiter des gisements de compétitivité ignorés jusqu’alors !
Quels sont ces gisements de compétitivité que vous évoquez et que permet le Digital Learning ?
Je prendrais un exemple, celui de la gestion des feuilles d’émargement papier. Lorsque l’on additionne les coûts de gestion, d’impression, d’expédition, de récupération, de relance, de numérisation post-session, d’archivage des feuilles d’émargement papier et de saisie des présences le montant devient vite abyssal ! Les décideurs RH ou Formation le vivent souvent comme une fatalité, comme un coût fixe incompressible imposé par le législateur et qu’il faut accepter. Pourtant des solutions existent, portées par la Digital ! Fin 2014, nous avons lancé une solution de dématérialisation des éléments de gestion du présentiel, qui permet de s’affranchir presque intégralement de ces contraintes et de réduire drastiquement les coûts associés. Cette solution 100% digitale permet de gérer numériquement les feuilles de présence, voire les évaluations à chaud et les supports de formation et d’automatiser la remontée d’informations vers le système d’informations de nos clients. Ces derniers peuvent ainsi réaffecter le temps et les moyens dégagés vers des projets et des activités à plus forte valeur ajoutée.
Comment fonctionne cet outil de digitalisation du processus d’émargement de feuilles de présence ? Et comment s’appelle-t-il ?
Notre solution s’appelle Impulse Sign-in. Elle fonctionne très simplement et s’adapte à tout type d’environnement. Le principe est simple. Nous récupérons les données de chaque session formation dans le SI de notre client et nous mettons à disposition du formateur une interface qui lui permet tout à la fois d’autoriser l’accès à la signature numérique de la feuille d’émargement, de s’assurer que tous les apprenants présents ont signé la feuille d’émargement électronique, voire également, de vérifier que tous les apprenants présents ont complété leur évaluation à chaud en ligne. La signature de la feuille d’émargement se fait depuis le PC, la tablette ou le smartphone de l’apprenant ou du formateur, et ce sans installation préalable d’une application ou d’un plug-in. J’ajoute qu’il est également possible de créer une feuille d’émargement « à la volée » pour les formations imprévues. Une fois la session clôturée, les informations de la session tels que la feuille d’émargement, les temps passés, les évaluations à chaud remontent automatiquement vers le SI client, qui n’a plus qu’à contrôler leur bonne intégration. C’est extrêmement simple ! Et évidemment, tout le processus est entièrement sécurisé !
Vous existez depuis 15 ans et vous êtes un acteur connu et reconnu dans la création et l´intégration de solutions de formation 2.0. Quelles sont les composantes de son succès ?
Kacyonet est née en 2000 et s’est tout de suite spécialisé dans le digital Learning, à une époque où tout était à construire. A l’origine, nous étions intégrateurs LMS pour de Grands Comptes. En un mot, nous implémentions des outils de gestion de formations e-learning et présentielles. Progressivement, grâce au savoir-faire que nous avons acquis et pour répondre avec plus de rapidité et de précision aux besoins de nos clients, nous sommes devenus éditeur de nos propres solutions de « digital learning ». Celles-ci permettent aujourd’hui à nos clients de gérer l’ensemble de leur processus formatif, de déployer du contenu e-learinng, d’évaluer la qualité de leurs dispositifs (notamment les 3 premiers niveaux de l’échelle de Kirkpatrick), de monter des portails de formation et de dématérialiser les processus de signature des feuilles d’émargement et de complétion des feuilles d’évaluation à chaud. Et pour répondre à votre question, je crois que les composantes du succès de Kacyonet sont tout autant liées à la performance et la simplicité de ses outils qu’à l’innovation et la qualité de service que nous y associons.
Quel est le développement prévu pour Kacyonet dans les années qui viennent ?
En ce qui concerne nos solutions, elles resteront 100% digitales et tournées vers la gestion, la diffusion et l’animation des formations. Les besoins de nos clients et l’évolution des tendances et du marché sont et resteront nos guides pour toujours proposer le meilleur du digital Learning.
En termes de développement, notre groupe a de fortes ambitions. Nous entendons accentuer notre position de leader en France en matière de dématérialisation des éléments de gestion du présentiel. Et bien entendu, nous ambitionnons également de gagner des parts de marché dans toutes les autres dimensions de notre offre.
Jean-Michel Demarly
Directeur Général de Kacyonet
Publi-reportage - 03/11/2016