Près de 80% des décideurs et des managers en sont convaincus : la gestion des processus RH est aujourd’hui largement insuffisante. Conséquences pour l’entreprise ? Les données RH sont parfois obsolètes, les informations RH sont mal partagées, les décisions managériales peu collaboratives, le développement des talents individuels n’est pas véritablement accompagné, l’absentéisme moral et le micro-absentéisme se propagent sans être piloté, indicateurs à l’appui… Au final, la stratégie RH se limite à un réglage court-termiste et ne participe pas à la croissance de l’organisation.
Dans ce contexte, les technologies RH sont un des leviers d’une politique efficace de gestion des talents.
Grâce aux SIRH, l’évolution professionnelle des salariés peut faire l’objet d’une série de d’informations sur la carrière, la rémunération globale, la mesure de la performance effective, la formation initiale et continue, les feedbacks des managers… Ces informations constituent une base d’évaluation personnalisée de chaque collaborateur et doivent être mises en résonnance avec les objectifs globaux de l’entreprise. En pilotant ces différents éléments sur un outil de gestion ad hoc, les acteurs RH peuvent proposer aux collaborateurs en devenir, fidèles, talentueux ou performants des challenges à leur mesure.
Ces indicateurs ne sont pas seulement destinés à la DRH, ils doivent être également partagés activement avec les managers et les salariés eux-mêmes. En disposant d’une vision plus claire sur leurs parcours, leurs objectifs professionnels ou la maîtrise des compétences attendues, les collaborateurs deviennent les moteurs de leur développement professionnel. Un véritable choc de transparence qui renforce leur attachement à l’entreprise et les rend plus motivés, plus impliqués. Et s’il fallait démontrer la corrélation positive entre motivation et fidélisation : d’après une étude de Tower Watson de 2007, les entreprises dotées d’un fort niveau de motivation affichent près de 50% de taux de turn-over en moins !
Notamment lorsqu’il s’agit de détecter les talents potentiels et de leur proposer des plans de développement au moment précis où ils en ont besoin. Il s’agit de proposer des trajectoires professionnelles dans l’entreprise et d’avoir une GRH pérenne et continue, évitant les à-coups. Le risque de voir des collaborateurs frustrés partir à la concurrence se trouve considérablement réduit par la traçabilité permise par la technologie RH et les fonctionnalités de pilotage RH prédictif. Des plans de succession bien préparés, une GPEC performante, des formations proposées dans le bon tempo, etc. avec les SIRH, les conditions sont réunies pour inscrire les talents dans l’entreprise sur le long terme.
L’activité de recrutement coûte cher, parfois très cher, trop cher. Avec les technologies RH, place à un vivier qualifié de compétences internes. A chacun de le faire fructifier. Le bénéfice est direct puisqu’il s’agit de recourir à la promotion d’un salarié plutôt que de s’engager dans un processus de recrutement externe souvent long et risqué. En somme, l’intelligence des outils au service de la vision RH !
Sans les SIRH, c’est comme parler dans le vide ! Les paroles s’envolent, les écrits restent et les informations RH, elles, sont organisées et partagées.
Enjeu majeur de la fonction RH, la fidélisation des collaborateurs doit passer par son informatisation. Il n’y aura point de fidélisation performante sans SIRH comme il n’y aura pas d’entreprise talentueuse sans RH.
Propos de Thomas Chardin,
fondateur et directeur Conseil de Parlons RH,
recueillis par bsoco.
Publi-reportage - 02/07/2013