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Dossier special
Intégrer un LMS dans sa structure, pourquoi ? Comment ?

Les clés pour bien choisir son LMS

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Approche « Weblearning »

Aujourd’hui, les apprenants, quels que soient leurs générations où leurs rôles dans l’entreprise, sont immergés dans une culture web (à minima via leurs smartphones). Il n’y a pas encore si longtemps, les LMS étaient conçus pour distribuer des contenus e-learning traditionnels sans tenir compte de cet environnement web. Celui-ci était laissé, soit au domaine des applications personnelles (Youtube, facebook, LinkedIn, etc.), soit à celui des Intranet (SeeMy, BlueKiwi, Google sites, etc.). La place de la formation numérique ne cessant de progresser dans les entreprises, le LMS devient un outil du quotidien. Il est donc nécessaire qu’il bénéficie des codes du quotidien. Si nous voulions vulgariser le propos, nous pourrions dire que le LMS doit présenter les ressources comme Youtube, faciliter la mise en relation comme LinkedIn et afficher la convivialité de facebook. C’est ce que proposent les LMS modernes tels que celui d’e-doceo.

Toutefois, il faut bien différencier le web marketing et la pédagogie. Le graphisme, l’ergonomie et les algorithmes de e-marketing ne sont en rien les prémisses d’une quelconque pédagogie à eux seuls. Ils deviennent des marqueurs culturels qu’il est nécessaire d’associer et d’exploiter dans l’espace de formation.

Agile et évolutif

Par essence, la pédagogie est multimodale et multi-sheme. Il est donc indispensable que le LMS puisse être ouvert au présentiel, au synchrone, au social learning ou encore aux ressources auto-formatives de toute nature.  Un LMS doit offrir une réelle agilité dans sa configuration afin de pouvoir répondre aux besoins de créer une Université d’entreprise, un MOOC, un SPOC ou encore un simple distributeur de ressources. Comme tout projet, le projet LMS ne sera pas immuable dans votre structure, au contraire, il doit se transformer pour répondre aux mutations de plus en plus fréquentes.  En pratique, vous êtes une entreprise et commencez votre projet au sein du siège : qui vous dit que ce projet ne devra pas se développer rapidement vers d’autres pays ? Autre exemple, vous êtes un organisme de formation et votre LMS prend de plus en plus de place dans votre business à tel point que vous souhaitez proposer un catalogue de vente en ligne. Les besoins d’évolution sont nombreux, assurez-vous de la capacité de votre LMS à vous accompagner.

Intégrer la mobilité

On se forme de plus en plus sur son smartphone ou sa tablette. Par conséquent, le train, l’avion ou le terrain (usine, chantier, etc.) deviennent des lieux de formation. Pour que cela se fasse dans de bonnes conditions, votre LMS devra proposer une application off-line. Le principe est simple et bien connu des amateurs de musique en ligne tels que Deezer ou Spotify : il s’agit de rapatrier les contenus directement dans le téléphone. L’apprenant peut ainsi se former sans connexion Internet. En revanche, dès qu’il retrouve une connexion, ses informations de suivi remonteront de l’application vers le LMS.

Solution intégrée

Le marché du LMS était jusqu’en 2013, marqué par la volonté d’intégrer le LMS comme une brique RH souvent indissociable de la gestion des talents, conduisant à l’utopie d’une solution informatique unique et source de nombreux échecs. Au cours de l’année, une prise de conscience majeure, notamment portée par la tendance MOOC, a validé que la chaîne de valeurs n’était pas « LMS + talent » mais « LCMS + LMS ». Autrement dit, les acteurs de la formation ont une solution dédiée et les acteurs RH ont la leur. Bien évidemment, les deux communiquent afin de véhiculer les informations nécessaires. Par conséquent, choisir un LMS peut difficilement se faire sans se soucier de la production de la matière pédagogique. Au sein de votre solution, vous devez pouvoir aussi bien créer en quelques minutes des ressources jetables que concevoir et piloter l’élaboration de ressources pédagogiques plus travaillées.

Pour conclure, bien réussir son projet LMS, c’est avant tout mettre en place une politique de digital learning : un projet à géométrie variable qui dépend des structures, du moment et des objectifs visés. La puissance de nos solutions et l’expérience de nos équipes dans 12 pays sont un bon point de départ pour réussir son projet. Il n’y a pas de succès sans raison !

   Jérôme Bruet
   Directeur général d’e-doceo

   www.e-doceo.net

 

 

Publi-reportage - 20/11/2014